Je rêve d'un monde où nous serions tous frères et soeurs, où tout nous réussirions tous notre vie et notre entrée dans les plus grandes facs de France et de Navarre et où je serais reine. En attendant cela, aujourd'hui, j'ai assisté à la fin du monde. Peu réjouissant me direz vous ? Au moins, si je meurs en 2012, je n'aurais plus de cheveux à m'arracher.
Au départ j'étais partie pour aller voir Zombieland avec C. et I. après notre petite virée au forum des études littéraires et économiques au lycée Masséna dans le matinée. Finalement, je me suis assez vite réorientée après un déjeuner McDo vers B. et les premières S de Stan et leur proposition plus que séduisante : Paranormal Activity (bien que le film ait reçu de plutôt mauvaise critiques, la perspective de me réfugier dans les bras de V. au moindre cri parraissait assez réjouissante).
Cependant, j'ai appris en arrivant au cinéma que finalement, nous allions voir 2012. Pas grave, je suis ouverte à toutes les propositions. Pas de V. ? Ah... Y. le remplacera. xD.
Et alors, 2012 ?
Eh bien pas mal du tout si vous voulez mon avis. Le film réunit en réalité trois qualités plutôt atypiques mais qui s'imbriquent pourtant à la perfection : le comique, le stress et des effets spéciaux magnifiques. En revanche, j'avais entendu quelqu'un dire que les dialogues étaient vaiment pathétiques, je tiens à dire que c'est pire que ça : "John, ne te sacrifies pas." "Il le faut ma chérie, pour toi et les enfants." "Je t'aime." "Mais on est divorcés depuis dix ans." "C'est pas grave, je t'aime quand même."
Ouais aller plonge, ta gueule.
En réalité, je pense que tout ce qu'il y avait à dire sur ce film a déjà été dit. Des milliards de gens meurent sauf les personnages principaux, le président noir-américain (Obama ?) est un héros, nous avons sauvé un petit chien et la Joconde, le nouveau mari de la femme est un gros connard et Sasha est magnifique.
J'ai trouvé le pitch très similaire à celui du Jour d'Après. Etonnemment, après avoir méprisé les pays du Sud pendant plus d'un siècle, l'Hummanité est finalement forcée de se réfugier en Afrique. En force !
Ce qui est formidable, c'est que toute la polémique sur la prophétie maya est en réalité complètement inutile. Le film n'est pas du tout basé dessus ! On nous la donne une fois et puis bye-bye les amis. Je serais maya, je me rebellerais : escros !
En dehors de ses révélations complètement improbables (il suffit d'avoir pris deux leçons de pilotage pour s'improviser pilote) et de sa prévisibilité (le président était obligé de rester avec ses concitoyens, le noir et le noire étaient obligés de finir ensembles - pour reproduire l'espère noire ?! -), le film est tout de même plutôt crédible. Je pense que la beauté des effets spéciaux aident, mais cela ne fait tout de même pas tout. 2012 est un blocbuster réussi. On ne peut pas le nier.
Les deux éléments à retenir ?
- Le personnage du prêcheur du début qui reste, somme toute, assez unique dans l'immense registre des films catastrophe. Pour une fois, le fou a raison.
- La famille ne ressemblerait-elle pas un peu trop à celle de Tom Cruise dans le Guerre Des Mondes ? Regardez, vous verrez.
Les deux scènes à retenir ?
- L'impressionante scène de la limousine vs. le tremblement de terre géant. Je n'ai toujours pas réussi à me décider : comique ou tragique ?
- La scène qui reste pour moi la plus drôle du film, celle où le père sort miraculeusement du cratère, court après l'avion en marche et ... Parvient à y monter ! Vitesse d'un avion ? 300km/h. Moi aussi j'aimerais pouvoir courrir aussi vite que ça pour mon bac d'endurance !
La réplique qui tue ?
[Vendredi en Philo] M. : Mais monsieur, moi j'y crois à 2012, c'est vrai qu'on va tous mourrir !
Prof : M., tu crois au père noël aussi ?
Allez, sur ce, je vous laisse. Et surtout, allez voir le film, vous passerez un bon moment.
C'est tout pour le moment.
Votre fidèle voix.
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